Conclusion

Il nous est maintenant possible de dire qu'il existe effectivement plusieurs façons de recréer le réel au cinéma. Si jusqu'à récemment, refaire réellement ce qui se passe dans le film à l'aide d'explosifs ou de maquillage était privilégié car offrant la meilleure qualité, l'essor des nouvelles technologies pousse les réalisateurs à opter de plus en plus pour des effets numériques. Ces effets permettent d'avoir un grand réalisme mais pas toujours une grande vraisemblance : ce n'est pas parce que ce qui se passe a l'air possible que cela l'est forcément. Certains réalisateurs choisissent même de recréer en studio des scènes qui pourraient être tournées en extérieur pour une question de praticité.

Par extension, on constate que l'image que l'on a du réel est l'image que nous véhiculent les films: qui a déjà vu un impact de pistolet  presque aussi large qu'une balle de ping-pong ? Finalement, l'image réaliste que l'on recherche souvent à obtenir dans les films persuade le spectateur que c'est une image réelle de la vie alors qu'elle ne l'est pas forcément.

Ces effets spéciaux ont en fait un pouvoir assez important sur nous, car la caméra semble se substituer à nos yeux pendant  que derrière celle-ci, tout est trucage.

Notre conclusion pourrait alors se résumer à cette phrase, tirée de l’œuvre de Claude Roy, Le Malheur d'Aimer: "Un film, c'est toujours un mensonge organisé - plus ou moins bien machiné."

Rendez-vous le 10 février 2016 à 15h pour l'avant-première de notre film !